2. Djâbir-ben-'Abdallah a dit : "Le Prophète m'avait envoyé faire une commission pour lui. Je partis donc, et, lorsque je revins après avoir accompli cette commission, j'allai trouver l'Envoyé de Dieu et le saluai ; mais il ne me rendit pas mon salut. Cela me causa une impression si pénible que Dieu seul peut s'en rendre compte. Je me dis en moi-même : Peut-être que l'Envoyé de Dieu m'en veut d'être resté trop longtemps. Je le saluai une seconde fois ; il ne me rendit pas mon salut, ce qui me causa une impression encore plus pénible que la première. Enfin, je le saluai de nouveau et me rendit cette fois mon salut en disant : "La seule chose qui m'ait empêché de te rendre ton salut, c'est que j'étais en train de prier." Le Prophète, à ce moment, était sur sa monture, le visage non dirigé du côté de la qibla."
L'authentique de Boukhari