Abou Saïd Al-Khoudri (que Dieu l'agrée) a dit : "Au temps du messager
de Dieu, nous payions l'aumône de la rupture de jeûne à l'échange de
chaque enfant, adulte, libre et esclave, un Sa' de blé, de yaourt,
d'orge de datte, ou de raisin sec. Nous avons continué à suivre cette
tradition jusqu'au temps du Mou'awia qui pendant son pèlerinage ou sa
visite pieuse, s'est mis sur la chaîre et a dit : "Je vois que la
moitié d'un Sa' de blé, vaut un Sa' de datte". Alors tout le monde a
suivit son avis".
Il a ajouté (c'est-à-dire Abou Saïd) : "Mais moi je continue à payer
un Sa' complet jusqu'à la fin de ma vie". (Al Boukhari 2/582, Mouslim,
At-Tirmidhi, Abou Dâwoûd, Ibn Mâja et An-Nasâi)