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 Mort d une fillette apres l exision en Egypte

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Fajrine
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Fajrine


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MessageSujet: Mort d une fillette apres l exision en Egypte   Mort d une fillette apres l exision en Egypte Default12Ven 29 Juin - 19:39:53

Salam 1

Proche Moyen-Orient


L'Egypte interdit l'excision après la mort d'une fillette âgée de douze ans

AP | 29.06.2007 | 16:14


La mort d'une fillette âgée de douze ans au moment de son excision a déclenché une importante vague de protestations en Egypte, où les autorités sanitaires et religieuses ont finalement décidé cette semaine d'interdire la pratique.

Badour Shaker est récemment décédée alors qu'elle était excisée dans une clinique illégale de Maghagh, dans le sud du pays. Sa mère, Zeniab Abdel Ghani, a raconté au quotidien "Al-Masry Al-Youm", qu'elle avait versé 50 livres égyptiennes (environ neuf dollars) au médecin, une femme, qui a pratiqué cette mutilation sexuelle.

La mère de la fillette a également ajouté que le médecin avait ensuite tenté de la corrompre pour qu'elle retire sa plainte pour meurtre. Elle lui proposait une somme de 15.000 livres égyptiennes (environ 3.000 dollars), ce que Zeniab Abdel Ghani a refusé. L'autopsie a révélé que la fillette était décédée d'une overdose de produits anesthésiants.

L'affaire n'est pas sans rappeler un documentaire réalisé en 1995 par la chaîne américaine CNN sur l'excision, par un barbier, d'une fillette de dix ans dans un bidonville du Caire.

Jeudi, le ministère égyptien de la Santé a diffusé un décret affirmant qu'il était "interdit à tout médecin, toute infirmière et à tout membre du corps médical" de procéder à l'ablation des parties génitales, que ce soit dans des établissements publics ou privés. Il prévient que tout contrevenant sera puni.

Cette interdiction marque le retour d'un ordre donné par le gouvernement dans les années 1950 contre les mutilations sexuelles. Mais malgré cette décision, la pratique s'est poursuivie dans le pays. Elle est généralement menée par des barbiers, sages-femmes et amateurs. Les autorités avaient fait marche arrière en 1995, peu après la diffusion du documentaire de CNN. Le personnel médical avait alors été autorisé à pratiquer des excisions.

L'excision consiste habituellement en l'ablation du clitoris. Elle est censée réduire le désir sexuel de la femme et préserver son honneur. Elle est pratiquée dans des communautés aussi bien musulmanes que chrétiennes. Selon une étude réalisée en 2003 par l'UNICEF, 97% des femmes mariées en Egypte ont subi une telle mutilation. Mais ce chiffre est jugé inexact par le gouvernement égyptien. Une étude effectuée auprès des écolières par le ministère de la Santé et de la Population rapporte que 50,3% des 10-18 ans ont été excisées.

Le décès de Badour Shaker pourrait inciter le Parlement à légiférer sur la question, avec l'adoption d'une nouvelle loi interdisant formellement ces pratiques.

Lors d'une conférence au Caire consacré aux violences contre les enfants, l'épouse du président égyptien, Suzanne Moubarak, avait demandé une minute de silence pour la fillette. Elle a été victime "d'une des pratiques les plus cruelles commises contre les femmes", avait alors déclaré la femme d'Hosni Moubarak, qui s'exprimait quelques jours après ce décès. "La mort de Badour marque le début de la fin pour l'excision en Egypte".

Les autorités religieuses du pays ont rappelé que l'islam interdisait ces pratiques. "C'est interdit, interdit, interdit", a insisté Ali Gomaa, le Grand Mufti d'Egypte, samedi dernier sur la chaîne privée Al-Mahwar.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) souligne que ces mutilations font courir un risque grave pour la santé des femmes lors de l'accouchement et pour celle de leur bébé, même si elles sont "médicalisées". AP
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